La notion de Burn Out

par | Jan 4, 2023 | 0 commentaires

Le Burn Out est considéré comme le mal du siècle.

 

L’Organisation Mondiale de la Santé définit l’épuisement professionnel et sportif ou Burn Out comme « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets ».
L’impact social est sans précédent, ce qui mérite d’approfondir nos recherches sur l’efficacité de l’accompagnement du Burn Out, afin d’envisager une prise en charge intégrative efficace dans le cadre de la prévention et du soin.
Les champs d’applications des scanners de Biorésonance & Biofeedback considèrent l’humain dans ses dimensions physique, psychique et émotionnelle et permettent d’aborder le Burn Out sous de nombreux aspects.

 

Qu’est-ce que le Burn Out, ou épuisement ?

 

C’est à Herbert J. Freudenberger, psychiatre américain, que l’on doit la conceptualisation du Burn Out en 1974. Il écrit dans son livre intitulé: L’épuisement professionnel, la brûlure interne :
« Sous la tension produite par la vie, les ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe reste plus ou moins intacte ».
Toutefois, taxé de concept « fourre-tout », il faudra attendre les travaux de Christina Maslach chercheuse en psychologie sociale, et l’élaboration du test Maslach Burnout Inventory (MBI) en 1982 pour que le Burn Out puisse enfin être évalué, mesuré et que son concept soit validé.

 

Les principaux symptômes

 

132 symptômes ont été répertoriés que l’on peut répartir en 5 catégories:
Symptômes émotionnels : Anxiété, tristesse, manque d’entrain, irritabilité, hypersensibilité, absence d’émotion.
Symptômes comportementaux : Repli sur soi, isolement social, agressivité, violence, baisse d’empathie, ressentiment, hostilité vers autrui, addictions.
Symptômes motivationnels : Désengagement progressif, baisse de la motivation et du moral, perte des valeurs associées au travail et à l’effort, doute sur ses compétences, dévalorisation.
Symptômes cognitifs : Troubles de la mémoire, diminution de l’attention de la concentration, perte des fonctions exécutives.
Symptômes physiques : Nombreux et non spécifiques.
Ex: asthénie, trouble du sommeil, troubles musculosquelettiques, crampes, céphalées, vertiges, anorexie, troubles gastro-intestinaux…

 

Les causes et facteurs de risques

 

L’épuisement est clairement rattaché à plusieurs facteurs sur le lieu de travail :
– la charge d’entraînement trop importante.
– la pression de la hiérarchie, de la compétition.
– un sentiment de responsabilité par rapport à l’équipe, à l’entraîneur. Tout pèse sur les épaules de l’athlète avec le sentiment d’être seul.
– la non reconnaissance des efforts accomplis, le sentiment d’injustice.
– la sensation de perte de sens, liée à des tâches administratives, publicitaires ou perçues comme sans intérêt (placardisation).

 

Les conséquences sur l’organisme

 

Le Burn Out cause des dysfonctionnements à tous les niveaux de l’organisme :

Au niveau des métabolismes
On constate une influence sur les neurotransmetteurs : dopamine, cortisol, adrénaline, noradrénaline, endorphine, sérotonine, mélatonine, acétylcholine.
Mais également, réduction des capacités d’adaptation et de régulation de l’organisme.

Au niveau neuronal
On peut constater une régression des arborisations dendritiques, une perte de connexions interneuronales, un déficit de la neurogénèse de l’hippocampe, qui jouent un rôle dans la mémoire et la navigation spatiale, mais également sur la notion du temps.

Au niveau organique
Tous les appareils peuvent souffrir : cœur, artères, glandes endocrines, système digestif, libido…

Au niveau des structures cérébrales :
Le Burn Out crée des lésions dans les 3 secteurs impliqués dans la gestion de l’humeur, des émotions et des fonctions exécutives: amygdale, hippocampe, et cortex préfrontal.
Cela explique que les signes cliniques diffèrent selon la structure altérée.

 

Les 3 étapes du Burn out et mécanismes physiologiques en jeu :

 

Phase 1 ascendante du stress : l’alarme.

Lors de cette première phase, le stress est élevé parfois brutalement.
Il peut y avoir une sensation d’euphorie résultant d’un désir de reconnaissance et un sentiment d’importance.
On observe un affolement des NEUROTRANSMETTEURS.
Le corps perçoit ce stress élevé comme un danger potentiel ce qui occasionne des pics d’adrénaline, de noradrénaline, facilitant la contraction musculaire et permettant une grande disponibilité d’énergie.
En réaction, les glandes surrénales sécrètent davantage de cortisol créant une hypervigilance avec, sur le court terme, une forme d’anesthésie des sensations et un effet inflammatoire.
Le cortisol impacte également la qualité du sommeil avec un réveil de plus en plus tôt.
Si le stress perdure et que les déséquilibres ne sont pas rétablis, on passe en phase 2.

Phase 2 de plateau : la résistance :

La personne puise dans toutes les réserves physiques ET émotionnelles.
C’est une phase très éprouvante qui peut durer plusieurs mois.
Le stress étant là, les pics d’adrénaline persistent et on voit s’installer une hypercortisolémie. (Taux de cortisol trop important dans le sang provoquant parfois un gain de poids).
On observe une inhibition progressive du système immunitaire, une diminution de la masse musculaire, une augmentation du cholestérol et des triglycérides, une hypertension…

Tout doucement les défenses du corps et l’énergie vitale se réduisent, jusqu’à arriver à la phase 3.

Phase 3 la chute : la rupture ou l’effondrement.

L’épuisement est TOTAL.
C’est un effondrement qui est très douloureux car il s’accompagne d’une prise de conscience de toute la souffrance durant les deux phases précédentes.

 

Comment traiter le Burn Out ?

 

Il ne faut pas confondre la dépression et le Burn Out.
Il est important de souligner qu’il n’existe pas de médicament qui guérit du Burn Out.

Guérir c’est forcément une guérison active, donc la prise d’anxiolytiques peut être néfaste puisque la personne doit pouvoir conserver la gestion de ses propres émotions.
Les somnifères, quant à eux, ont un effet désastreux sur le long terme car ils n’aident pas à retrouver un véritable sommeil réparateur et créent une accoutumance.

Il est plus efficace d’envisager une approche holistique dans laquelle la personne doit être active, consciente, attentive et soutenue.
La soustraction au milieu professionnel est une nécessité absolue.
L’activité physique de pleine nature et les techniques de gestion du stress apportent un dynamisme dans le processus de guérison et recréent doucement le capital énergétique.

Toutefois, il est fondamental d’envisager une prise en charge intégrative associant psychothérapie et thérapies telles que l’hypnose, l’EMDR. EFT. TCC, méditation pleine conscience, thérapie énergétique et quantique

L’accumulation de stress sur le long terme comme l’épuisement des ressources énergétiques de la personne peuvent être rétablis grâce à une approche vibrationnelle ciblée, et ce, afin de retrouver son homéostasie.

Dans le cadre du traitement du syndrome du Burn Out, la difficulté réside dans la multitude des symptômes et la difficulté de l’individu à prendre conscience des dégâts cérébraux, métaboliques, organiques ou psychologiques.
La thérapie quantique permet la mise en place d’une prise en charge plurielle et globale de cette souffrance corporelle, mentale et émotionnelle.

Le Burn Out est un fléau social en plein essor auquel nous devons répondre par des formes novatrices non invasives de thérapie. Les scanners L.I.F.E. et Quantascanplus sont des alliés incontournables pour les thérapeutes à la recherche d’outils polyvalents pour contrer tous les symptômes du syndrome du Burn Out et accompagner la personne vers un mieux-être durable et optimal.

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